Au tour de Martin St-Louis de s'en prendre aux arbitres

Une défaite de 6 à 5, certes, mais surtout une soirée marquée par des décisions d'arbitrage plus que douteuses.

Et cette fois, même Martin St-Louis, habituellement calme et mesuré, a fini par sortir publiquement.

Les partisans, les joueurs et même l'entraîneur-chef du CH étaient visiblement à bout de patience.

Après un début de match sans histoire, le ton a vite monté, particulièrement en fin de rencontre, lorsque plusieurs punitions douteuses ont été décernées aux joueurs montréalais.

L'épisode le plus controversé demeure celui de Josh Anderson, sanctionné pour comportement anti-sportif après avoir exprimé son mécontentement envers les officiels.

Cole Caufield, lui aussi, n'a pas mâché ses mots après la rencontre. L'attaquant vedette a ironiquement félicité les arbitres pour leur victoire, un commentaire qui en dit long sur la frustration qui régnait dans le vestiaire.

Brendan Gallagher, connu pour son franc-parler, a renchéri en affirmant que les Oilers n'avaient pas besoin de l'aide des officiels pour gagner.

Même St-Louis, qui refuse habituellement de se cacher derrière les arbitres pour expliquer une défaite, a laissé échapper son exaspération.

En conférence de presse, il a souhaité que les arbitres fassent, eux aussi, du vidéo pour s'améliorer, une déclaration cinglante qui en dit long sur son opinion du moment.

Ce qui dérange le plus, c'est le manque de constance. Normalement, les arbitres tentent d'équilibrer les choses lorsqu'ils commettent une erreur, mais cette fois, c'est tout le contraire qui s'est produit.

Montréal a écopé de trois pénalités supplémentaires, tandis qu'Edmonton bénéficiait de cinq avantages numériques contre un seul pour le CH.

Le Canadien a donc quitté la patinoire frustré, mais ce genre de soirée peut servir de leçon. Dans la LNH, rien n'est garanti, pas même l'équité.

Et si Martin St-Louis a décidé de briser le silence, c'est peut-être parce qu'il était temps que quelqu'un, à Montréal, le fasse.