Brendan Gallagher se confie sur ses années sombres à Montréal

Miné par les blessures, ralenti par le temps et critiqué pour un contrat jugé trop lourd, le petit attaquant combatif semblait sur le point d'être poussé vers la sortie.

Peu de gens auraient parié qu'il redeviendrait un marqueur de 20 buts. Et pourtant, le guerrier du Tricolore a une fois de plus défié les pronostics.

Après des saisons difficiles de 24 et 14 points, Gallagher a retrouvé sa touche offensive, terminant parmi les meilleurs buteurs de l'équipe la saison dernière.

Il a raté à peine cinq matchs en deux ans et affiche une constance qui fait taire bien des critiques.

Son contrat, autrefois considéré comme lourd, se termine d'ailleurs à la fin de la prochaine campagne.

Mais derrière cette renaissance sportive se cache une histoire profondément humaine.

Lors d'une entrevue récente, Gallagher a confié à quel point ces années ont été éprouvantes, autant sur le plan physique qu'émotionnel. « C'était très dur », a-t-il admis avec sincérité.

Malgré tout, il n'a jamais perdu foi en lui.

Cette résilience prend encore plus de sens quand on apprend qu'en 2021, sa mère a reçu un diagnostic de cancer du cerveau.

Sa famille est devenue le centre de sa vie. Sa mère s'est battue courageusement avant de s'éteindre en mars dernier, un moment qui a profondément marqué le joueur.

Aujourd'hui, Gallagher est un homme transformé. Marié, père de famille et plus serein que jamais, il a trouvé un nouvel équilibre.

Brendan Gallagher n'est plus seulement un guerrier sur la glace, il est aussi un symbole de persévérance et de résilience.