Renaud Lavoie y va d'une grosse déclaration envers le Canadien de Montréal

Son optimisme s'appuie sur deux éléments-clés : les acquisitions de Kent Hughes cet été et la possibilité que le groupe reste enfin en santé.

Rien de garanti évidemment, mais le ton est clair : Montréal n'est plus en mode reconstruction passive.

Lavoie n'annonce pas une Coupe Stanley dès cette saison, mais le discours change de nature. On ne parle plus seulement de viser un billet pour les séries comme une étape symbolique. Il s'agit maintenant d'aspirer à un rôle de véritables prétendants, capables de rivaliser avec les meilleures formations de la ligue. Et à voir les ajouts récents, il y a de quoi alimenter cet espoir.

Le défenseur Noah Dobson, acquis pour stabiliser et solidifier l'arrière-garde, apporte une présence de premier plan qui manquait cruellement au CH. Ajoutez à cela l'arrivée d'Ivan Demidov, un talent offensif capable de créer des chances à chaque présence, et on obtient un alignement bien plus équilibré. Ces deux noms, combinés au noyau déjà en place, Suzuki, Caufield, Slafkovský, Hutson, donnent soudainement au Tricolore un visage plus sérieux.

Évidemment, l'équation passe par un facteur hors du contrôle de Kent Hughes : les blessures. L'an dernier, la liste des éclopés ressemblait parfois à une feuille de match parallèle. Si Martin St-Louis peut compter sur une équipe complète pendant une saison entière, le CH ne sera plus l'adversaire commode qu'on a connu.

Lavoie résume bien l'état d'esprit actuel : on ne sait pas encore quand viendra le moment de rêver à la Coupe, mais l'objectif n'est plus de participer aux séries pour la forme. C'est désormais de les aborder comme une équipe qui a les moyens de faire mal. Pour Montréal, c'est déjà un changement majeur.