Un joueur du Canadien de Montréal connaît un véritable éveil depuis le début de la saison

Le Canadien, plus jeune club de la LNH, reste accroché dans le haut de l'Atlantique grâce à une séquence solide et des soirées enlevantes en prolongation. Montréal a notamment gagné 4-3 à Seattle mercredi, puis 4-3 à Ottawa samedi, et Juraj Slafkovsky a marqué dans ces deux matchs-là.

À 21 ans, l'ailier slovaque vient d'enfiler trois matchs de suite avec au moins un but. Son début de saison rimait avec frustration - peu de touches payantes aux côtés de Cole Caufield et Nick Suzuki - mais il a visiblement trouvé son rythme. Lundi dernier, il était à 5 buts; samedi, il a porté son total à 6.

En 12 parties, Slafkovsky montre 6 buts et 1 passe, soit un rythme de 41 buts sur 82. Trois de ses filets sont venus à ses trois dernières sorties, un bon indicateur que la confiance monte. À Vancouver, il a livré un match de 1 but et 1 passe, puis il a enchaîné à Seattle et à Ottawa avec des buts importants.

Martin St-Louis l'avait dit sans détour cette semaine: le jeune jouait bien sans la rondelle, et que l'attaque allait suivre. C'est exactement ce qui se passe. Dans les faits, Slaf est utilisé comme ailier du premier trio, il obtient ses minutes, et il transforme enfin ses lancers en résultats. Montréal, de son côté, a protégé son avance au classement avec des victoires serrées, souvent en prolongation.

Excellent détail pour les partisans qui suivent les chiffres du portefeuille: son entente de huit ans signée en 2024 apporte une moyenne annuelle de 7,6 M$ dès cette saison. Et oui, le CH figure bel et bien parmi les clubs les plus jeunes du circuit, une réalité qui colore chaque soirée.

À l'interne, on sent que l'effet d'entraînement est réel. Cole Caufield empile les buts gagnants, Nick Suzuki nourrit tout le monde, et Slafkovsky répond présent. Le trio vedette anime les fins de matchs et garde le Centre Bell bruyant. Si Slaf reste dans ces eaux-là, Montréal va continuer de se battre pour les gros points jusqu'au printemps.