«Mike Matheson demeure le défenseur numéro un des Canadiens de Montréal. On s'en reparlera.»
J'ai sourcillé. Il a dû le remarquer parce que j'ai d'énormes sourcils. Mais bon, pour être franc, je n'y croyais pas une seconde. Comme ça venait d'un gagnant de trois Coupes Stanley qui a lui-même joué avec Matheson à Pittsburgh, et parce que je n'ai même pas joué atome B, je me la suis fermée pendant un moment pour prendre la peine de l'écouter.
J'avais un doute raisonnable parce que je savais que Letang et Matheson étaient représentés par la même agence, Quartexx.
Il faut aussi comprendre que les Canadiens de Montréal avaient fait l'acquisition de Noah Dobson pendant la saison morte, que Lane Hutson avait remporté le trophée Calder et qu'on se demandait si
David Reinbacher pouvait causer la surprise au camp d'entraînement.
Bref, les deux tiers de la ville de Montréal étaient prêts à échanger Matheson au plus sacrant pour maximiser sa valeur avant qu'il ne devienne joueur autonome sans compensation à l'été 2026.
À tort ou à raison (mais surtout à tort), Matheson était devenu la saison dernière le bouc émissaire des partisans, dont certains du côté anglophone l'avaient affublé d'un surnom absolument abject que je refuse d'écrire ici.
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Nicolas Cloutier, TVA Sports