Le prochain Brendan Gallagher vient d'être identifié
Crédit photo: La Presse
Le prochain Brendan Gallagher a été identifié par l'ancien espoir des Canadiens de Montréal Tim Bozon.
Le passage de Tim Bozon dans l'organisation des Canadiens de Montréal a été de courte durée. Après avoir été repêché en troisième ronde par le CH en 2012, il a disputé une saison dans la Ligue américaine avant de quitter l'organisation.
Depuis 2017, Bozon joue dans la Ligue suisse, où il a finalement trouvé son air d'aller.
Lors d'une récente entrevue avec Nicolas Cloutier de TVA Sports, Bozon s'est confié sur un espoir des Canadiens qu'il affronte depuis déjà trois ans : Vinzenz Rohrer.
Selon lui, Rohrer démontre beaucoup de potentiel, et lui rappelle un ancien adversaire de son temps dans la Ligue de l'Ouest : Brendan Gallagher.
Vinzenz Rohrer comparé à Brendan Gallagher par quelqu'un qui a joué contre les deux joueurs
Rohrer et Gallagher démontrent des traits semblables : de la physicalité et du talent offensif.
Pour Bozon, les similarités sont évidentes :
« Tannant à jouer contre. Toujours dans ta face.
Il est incroyable. Je pense vraiment que c'est un Gallagher 2.0. Et je ne dis même pas ça parce qu'il a été repêché par Montréal.
Tu m'aurais dit qu'il a été repêché par Anaheim ou Boston, je t'aurais dit la même chose. C'est un Gallagher. »
Il est incroyable. Je pense vraiment que c'est un Gallagher 2.0. Et je ne dis même pas ça parce qu'il a été repêché par Montréal.
Tu m'aurais dit qu'il a été repêché par Anaheim ou Boston, je t'aurais dit la même chose. C'est un Gallagher. »
Bozon connaît bien Gallagher, après l'avoir affronté sur la glace et s'être entraîné avec lui pendant l'été :
« J'ai affronté Gallagher à sa dernière année dans la WHL, rappelle Bozon. J'ai pris part à plusieurs camps avec lui à Montréal. On s'est même entraînés un été ensemble. »
« Il peut marquer 20 buts. Il a le potentiel, les habiletés pour en mettre 20. Évidemment, il les marquerait en fonçant au filet, il a quand même un bon tir et un sens du but. Quand il sera dans l'enclave ou à 2 contre 1, il sera capable de la mettre au fond. Moi, je te le dis, c'est Gallagher. »
« Il a des skills. Non, il n'est pas flamboyant et il ne mettra pas des buts à la Demidov, mais il a une énergie qui lui permet d'être bon partout. »
« Il peut marquer 20 buts. Il a le potentiel, les habiletés pour en mettre 20. Évidemment, il les marquerait en fonçant au filet, il a quand même un bon tir et un sens du but. Quand il sera dans l'enclave ou à 2 contre 1, il sera capable de la mettre au fond. Moi, je te le dis, c'est Gallagher. »
« Il a des skills. Non, il n'est pas flamboyant et il ne mettra pas des buts à la Demidov, mais il a une énergie qui lui permet d'être bon partout. »
Rohrer l'a particulièrement impressionné dans les séries éliminatoires, où l'espoir du CH a marqué sept points en 16 rencontres pour aider son équipe à gagner le championnat :
« Il joue gros. Il sera toujours le premier dans les coins. Il va mettre de grosses mises en échec. Il est fort sur la rondelle, fort devant le filet. Franchement... wow ! Je l'ai vu plusieurs fois dans les deux dernières années, et deux fois en finale. Et les deux fois, c'est lui qui ressortait du lot du côté de Zurich.
« En séries, tu ne vois presque que lui, en fait... Franchement, j'aime beaucoup... j'aime beaucoup ! »
« En séries, tu ne vois presque que lui, en fait... Franchement, j'aime beaucoup... j'aime beaucoup ! »
Avoir ce genre de succès en Suisse, une ligue de haut calibre, à cet âge, est un indicateur de son potentiel.
« C'est une ligue où si tu n'es pas un joueur étranger, tu ne vas pas forcément toucher au premier avantage numérique, précise Bozon, sachant que les équipes doivent faire des promesses à ces joueurs pour espérer les recruter. Chaque année, le top 20 des pointeurs en Suisse est presque entièrement composé des joueurs étrangers, et il y a deux ou trois Suisses. C'est dur de marquer en Suisse, particulièrement quand tu es un jeune. »
« Je pense qu'il faut être patient. Il est dans une bonne ligue, dans une bonne équipe pour continuer son développement. Il pourra travailler sur son côté offensif et montrer qu'il est capable de mettre des points. Il n'a pas besoin de se précipiter; s'il arrive à 24, 25 ou 26 ans, ce n'est pas grave. Il sera encore plus prêt physiquement et il fera le saut directement [dans la LNH]. »
« Je pense qu'il faut être patient. Il est dans une bonne ligue, dans une bonne équipe pour continuer son développement. Il pourra travailler sur son côté offensif et montrer qu'il est capable de mettre des points. Il n'a pas besoin de se précipiter; s'il arrive à 24, 25 ou 26 ans, ce n'est pas grave. Il sera encore plus prêt physiquement et il fera le saut directement [dans la LNH]. »
Comme Oliver Kapanen l'avait fait la saison dernière, nous pourrions voir Rohrer rejoindre le CH, ou le Rocket, au printemps prochain, lui qui dispute la dernière année de son contrat en Suisse.
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