« Moi, je pense que les gens gagneraient à découvrir le produit. Ce que je vois à Laval depuis 7 ans, c'est qu'il n'y avait pas de garanties au début, malgré la proximité du Canadien de Montréal. Ça demeurait un marché à conquérir, car Laval n'avait pas eu d'équipe majeure depuis un bon bout de temps. Du côté de Québec, t'amènes le produit, pis les gens apprendraient à découvrir une excellente ligue et qui est plus robuste que la LHJMQ. Mais Québec se retrouverait dans une position où tu perds des joueurs. Le sentiment d'appartenance est pratiquement inexistant dans la Ligue américaine, comme on l'a vu avec
Joshua Roy cette année. Ça va faire partie de la réalité. C'est pour ça qu'à Laval, ça marche bien. Quand le gars est rappelé à Montréal, tu ouvres ta télévision et tu l'as vu la veille avec le Rocket. À Québec, si t'amènes un club, il y aura moins de sentiment d'appartenance. » - Anthony Marcotte