Canadien de Montréal : un jeune espoir vient d'envoyer un message clair à Kent Hughes

Après seulement huit matchs cette saison, le gardien de 20 ans présente une fiche de 5-3, une moyenne de 2,26 et un taux d'efficacité de 0,915, avec déjà trois jeux blancs en saison régulière de la LAH.

Pour un club-école qui montre 8-5-0 et qui se bat en haut de la division Nord, c'est du carburant de luxe devant le filet.

Fowler ne fait pas que gagner : il stabilise tout ce qu'il touche. À chaque départ, il arrête les lancers, gère les rebonds et permet au Rocket de jouer sans se demander ce qui se passe derrière.

On sent que ses coéquipiers jouent plus libres quand il est là, et ce genre d'effet commence à faire du bruit jusqu'au Centre Bell.

Et ce n'est pas sorti de nulle part. L'an dernier à Boston College, il a dominé la NCAA avec une fiche de 25-7-2, une moyenne de 1,63, un taux d'efficacité de 0,940 et sept jeux blancs, en route vers le trophée Mike Richter remis au meilleur gardien du circuit universitaire.

De là, il a signé un contrat d'entrée de trois ans avec le Canadien et a sauté chez les pros avec le Rocket sans vraiment lever le pied.

Pendant que Fowler empile les chiffres, la réalité est moins rose à Montréal. Samuel Montembeault a connu un début de saison en dents de scie et rappelait récemment une fiche de 3-3-1 avec une moyenne de 3,67 et un taux d'efficacité de 0,855, des statistiques loin de ce qu'il visait.

À quel moment Kent Hughes et son groupe peuvent-ils encore ignorer ce qui se passe à Laval?

Fowler devait, sur papier, prendre son temps derrière Montembeault et Dobes, mais ses performances accélèrent naturellement la discussion. Quand ton jeune gardien de la LAH affiche de meilleurs chiffres que tes deux gardiens de la LNH, l'argument du « pas de rush » devient un peu plus difficile à défendre.

Fowler n'est pas seulement un beau projet : il est déjà un actif important. Son contrat d'entrée de trois ans vaut 2 770 000 $, avec un cap hit de 923 333 $ et un salaire de 870 000 $ cette saison, un rapport qualité-prix qui fait rêver pour un gardien potentiel de numéro un.

À 20 ans, il envoie un message limpide à l'organisation : il veut faire partie de l'avenir du Canadien, et il fait tout pour que cet avenir commence plus tôt que prévu.