Un arbitre de la LNH accusé de s'être vengé sur Juraj Slafkovsky hier soir au Centre Bell

Sur X, le journaliste du Montreal Gazette Stu Cowan a raconté que l'attaquant du Canadien a décoché un tir qui a frôlé l'arbitre, assez près pour lui soutirer un regard vraiment fâché.

Quelques instants plus tard, Slafkovsky se retrouve au banc des pénalités pour accrochage, et la coïncidence fait réagir une tonne de partisans.

Le Slovaque de 21 ans a effectivement écopé d'une pénalité pour avoir accroché Nikita Zadorov dans ce duel contre les Bruins, un match finalement perdu 3 à 2 par le Canadien.

Les officiels en poste étaient justement François St-Laurent et Kendrick Nicholson, dans une rencontre déjà très tendue et bourrée de pénalités des deux côtés.

Sur les séquences qui circulent, plusieurs amateurs ont l'impression que la punition pour accrochage était, disons, très légère et qu'elle n'aurait pas été appelée dans un autre contexte.

Comme souvent quand une décision serrée tombe contre le Canadien, la notion de « petite vengeance » de l'arbitre revient vite dans les discussions, même si rien ne permet de le prouver officiellement.

La LNH, on le sait, ne commente jamais ce genre de perception.

Concrètement, Slafkovsky a terminé la soirée avec aucun point, deux minutes de pénalité, un tir au but et un temps de jeu d'un peu plus de seize minutes.

Sur la saison, l'ailier de 6 pieds 3 pouces et 225 livres montre maintenant une fiche de six buts, trois passes et neuf points en dix-huit matchs, avec quatorze minutes de pénalité.

Choix de première ronde, premier au total en 2022, il amorce aussi la première année d'un contrat de huit saisons avec un impact de 7,6 millions par année sur la masse salariale du Canadien.

Au total, Slafkovsky cumule déjà 120 points, dont 48 buts, en 218 matchs en saison régulière dans l'uniforme tricolore.

Avec les blessures récentes à des joueurs clés comme Kaiden Guhle et Alex Newhook, annoncées cette semaine, Martin St-Louis aura encore plus besoin d'un Slafkovsky discipliné et efficace pour traverser ce passage plus difficile au classement.

Était-ce vraiment une vengeance de François St-Laurent, ou simplement une décision discutable de plus dans un match chaud entre le Canadien et les Bruins ?

On ne le saura jamais officiellement, mais une chose est sûre : ce petit duel à trois entre Slafkovsky, l'arbitre et la rondelle n'a pas fini de faire parler au Québec.