Maxim Lapierre lance un message à Kent Hughes

On va se le dire, l'arrivée d'Alexandre Carrier n'a jamais été vendue comme une transaction de vedette.

Pourtant, dès ses cinq premiers matchs, le Canadien a compilé une fiche de 4-1, alors que l'équipe traînait un 12-16-3 avant son arrivée.

Dans la même séquence, Carrier, 29 ans, a récolté quatre points en cinq rencontres, en jouant près de 19 minutes par match et avec un différentiel de +3. Pour un défenseur acquis contre Justin Barron, à 3,75 M$ par saison jusqu'en 2026-2027, c'est du solide rapport qualité-prix pour le Tricolore.

Ce n'était pas un « coup de circuit » sur les réseaux sociaux, mais sur la glace, l'effet Carrier s'est vite fait sentir. La brigade défensive a été stabilisée, tout le monde s'est retrouvé dans la bonne chaise et le Canadien est soudainement devenu beaucoup moins agréable à affronter soir après soir.

À Montréal, on sait ce que représente une vraie bougie d'allumage. Brendan Gallagher a souvent porté ce titre, avec des saisons de plus de 30 buts et une fiche de 19-5-3 pour l'équipe quand il marquait à une certaine époque.

Plus récemment, des gars comme Jakub Dobes ou même un combat d'Arber Xhekaj ont été décrits comme des bougies d'allumage pour relancer une remontée du Tricolore.

Quand un ancien du CH comme Maxim Lapierre parle d'un « effet Carrier » et pointe directement vers l'attaque, le message est clair. Le prochain coup de Hughes devrait être de copier la recette trouver, via un échange raisonnable, un attaquant capable de allumer la mèche, d'apporter 50 à 60 points et de changer le ton d'un match dès sa première présence.

Avec un noyau déjà bien installé et une défense plus stable grâce à Carrier, il manque justement ce genre de étincelle permanente en avant.