La vraie raison derrière le ralentissement offensif de Zachary Bolduc à Montréal vient de sortir
Crédit photo: David Kirouac-Imagn Images
On connaît enfin la vraie raison derrière le ralentissement offensif de Zachary Bolduc avec les Canadiens de Montréal.
Acquis des Blues de St. Louis le 1er juillet 2025 en retour de Logan Mailloux, Bolduc débarquait à Montréal avec l'étiquette d'attaquant de premier plan.
À 22 ans, l'ailier québécois de six pieds et 187 livres sortait d'une saison de 36 points, dont 19 buts, en 72 matchs avec les Blues.
Son contrat actuel amène une charge de 863 334 $ sur la masse salariale du CH jusqu'en 2026.
Bolduc a récolté quatre points, dont trois buts, à ses quatre premiers matchs dans l'uniforme tricolore.
Après 11 rencontres cette saison, il totalise six points, dont quatre buts, un rendement tout à fait correct sur papier.
Sauf que son temps de jeu a fondu, souvent entre 10 et 11 minutes, avec des présences sur un quatrième trio plutôt discret.
Zachary Bolduc l'admet sans détour
La clé, c'est ce qu'il a confié récemment en entrevue. Bolduc admet avoir de la difficulté à assimiler le système défensif « homme à homme » de Martin St-Louis, très différent de la couverture de zone qu'il connaissait à St. Louis.
Il parle d'un positionnement à ajuster et d'une lecture du jeu plus exigeante qu'il ne l'avait imaginée.
Cette période d'adaptation défensive rend l'entraîneur plus prudent à cinq contre cinq et limite directement le temps de glace de Bolduc.
Au cours d'un voyage dans l'Ouest, il a été l'attaquant régulier le moins utilisé du club, malgré sa place sur l'avantage numérique.
Des échos laissent croire qu'il aurait joué avec une gêne à l'aine avant qu'on annonce officiellement une blessure au bas du corps, évaluée au jour le jour par l'équipe.
Reste que le profil demeure encourageant. À ses 19 derniers matchs avec les Blues l'an passé, il avait amassé 14 points, dont neuf buts, signe qu'il peut s'installer dans un top-6 quand tout clique.
Bref, la patience est de mise, mais l'explication est claire : adaptation défensive sévère, minutes réduites et pépins physiques mineurs se combinent pour freiner sa feuille de pointage.
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