Martin St-Louis doit trancher avec l'une des décisions les plus difficiles de la saison

Jakub Dobeš a encaissé sa première défaite de la saison en prolongation à Newark, et il l'a pris dur. L'important: son départ n'efface pas un mois d'octobre parfait.

Le Tchèque de 24 ans montre maintenant 6-0-1 en sept départs et un solide .930 d'efficacité avec une moyenne de 1,97. Il n'en est qu'à 23 départs dans la LNH, le dossier continue de s'écrire.

Le Tricolore reste accroché au sommet de la division Atlantique, et la séquence de matches serrés maintient la pression sur le duo. Jeudi, la défaite de 4-3 en prolongation a surtout rappelé que les détails tardifs coûtent cher.

De l'autre côté, Samuel Montembeault vit un début de saison en montagnes russes. Mardi au Centre Bell, il a d'abord cédé trois fois sur cinq lancers, puis a ramené le club jusqu'aux tirs de barrage avec 38 arrêts. La foule l'a chahuté, puis applaudie pour le rebond.

La question de samedi est simple et délicate. Rembarquer Dobeš tout de suite, c'est miser sur la main chaude et envoyer le message qu'on ferme la porte aux doutes. Revenir à Montembeault, c'est nourrir sa relance et démontrer qu'il fait partie du plan, peu importe la dernière soirée.

Le contexte financier rappelle aussi la réalité de la gestion. Dobeš vient de signer deux ans pour 1,93 M$ au total, une aubaine si la courbe continue d'être ascendante.

À court terme, le Canadien doit surtout protéger la confiance des deux gardiens. La chimie est bonne, l'équipe gagne serré, et la prochaine décision de Martin St-Louis sera un signal. Le vestiaire le lit, les partisans aussi.