Scène déplorable au Centre Bell concernant Samuel Montembeault lors de la partie contre les Flyers

Le gardien du CH a cédé trois fois sur les cinq premiers lancers des Flyers, déclenchant des applaudissements sarcastiques après des arrêts faciles.

La scène a rappelé le fameux « traitement Patrick Roy », chuchoté dans les gradins.

Difficile de faire plus cruel pour un numéro 35 qui sortait d'un gain émotif samedi.

TVA Sports a résumé le début chancelant et l'ambiance au couteau: sarcastique au départ, plus sincère quand Montembeault a repoussé un tir plus corsé. L'équipe, elle, n'avait qu'un seul tir à mi-1re, ce qui n'a pas aidé la cause.

Bonne nouvelle, le vent a tourné en deuxième, et il faut le souligner. Quand la foule encourage pour vrai, le Centre Bell redevient un avantage maison.

Âgé de 29 ans, Montembeault montre 3-3-0 cette saison, avec 3,66 de moyenne et ,839 d'efficacité. Ce sont des chiffres de début d'automne à replacer, mais ils sont là, noirs sur blanc.

En carrière dans la LNH, il affiche 3,23 et ,898, un portrait complet d'un gardien qui a trimé pour son filet et qui a signé des soirs énormes, comme on l'a vu l'an dernier. Son cap hit est de 3,15 M$ par saison jusqu'en 2026-2027.

Ce contexte mettra forcément le choix de Martin St-Louis sous la loupe avant le prochain départ. Mais ce mardi, le malaise venait surtout d'une poignée de partisans.

La ligne est mince entre exprimer sa frustration et embarrasser un joueur qui se bat pour son club. On peut demander mieux, sans humilier.

Le match de ce soir opposait bel et bien Montréal et Philadelphie au Centre Bell, calendrier officiel à l'appui. La soirée avait tout pour être bruyante; elle l'a été, parfois pour les mauvaises raisons.

Le Canadien a perdu la rencontre 5 à 4 en tirs de barrage.