Un attaquant des Canadiens de Montréal est en train de faire taire ses détracteurs.

Avant le camp, plusieurs doutaient de sa dureté. Aujourd'hui, on voit une recrue de 22 ans qui fonce, prend des coups et reste debout. Il marque, il dérange, il sourit. Et il le fait sans mettre le Canadien dans le trouble, avec des décisions simples et efficaces, match après match.

En chiffres, ça parle fort. Kapanen montre 5 buts et 8 points en 14 parties, et il a même occupé le premier rang des buteurs chez les recrues dimanche.

Son contrat d'entrée pèse 925 000 $ sur la masse et court jusqu'en 2026-2027. Pour un gars payé comme une recrue, donner 5 buts en un mois, c'est un beau rendement pour le Canadien. Et on parle d'un choix de 2e ronde qui s'est taillé une place à force de constance.

Sur la glace, on le voit se tenir dans le trafic, rester au coeur des mêlées et accepter les contacts après les coups de sifflet. Pas de fla-fla: il va au filet et il termine ses jeux.

Reste que l'élément clé, c'est la confiance. Son premier but dans la LNH a ouvert la valve, et le rythme n'a pas ralenti depuis. Sa production a brièvement mené la cuvée des recrues, et ses 5 filets en 14 sorties le confirment comme un facteur dès l'automne.

À moyen terme, ce profil peut aider le Canadien à tenir la corde dans l'Atlantique. Une recrue qui marque et qui mord dans les batailles, ça change une ligne. Si Kapanen garde ce tempo, on parlera moins de «style» et plus de résultats, tout simplement.

Dernier point: à 22 ans, il a encore une belle marge de progression. Montréal n'a pas besoin qu'il soit spectaculaire tous les soirs. Le club a besoin qu'il continue d'être fiable, intense, et qu'il ajoute un but ici et là. Pour l'instant, mission réussie.