Marc-Antoine Dequoy envoie un gros message à Samuel Montembeault avec un simple chandail

Le maraudeur des Alouettes de Montréal l'a confirmé à la journée des médias de la Coupe Grey : ce n'était pas un hasard s'il portait le chandail du gardien des Canadiens.

Partisan du Canadien, il sait aussi qu'à Montréal, chaque sortie de Samuel est décortiquée beaucoup plus que n'importe quel match de la LCF.

À 29 ans, Montembeault montre cette saison une fiche de 4-3-1, avec une moyenne de 3,46 et un taux d'arrêts de 0,864, des chiffres qui font parler.

Dequoy, lui, connaît trop bien la réalité. Il sait ce que ça veut dire d'embarquer sur le terrain en sachant que la moindre erreur va être reprise, commentée, amplifiée.

Son but en arrivant à Winnipeg n'était pas de voler le show, mais d'envoyer un clin d'oeil clair à un gardien québécois qui encaisse fort les critiques de l'extérieur depuis quelques semaines.

On parle d'un joueur qui a déjà fait vibrer tout le Québec avec son fameux « Gardez-le votre anglais ! » après la Coupe Grey. Ce n'est pas la première fois que Marc-Antoine Dequoy se lève pour le respect de ses équipes et de la langue.

En 2024, il était le deuxième demi défensif le mieux payé de la LCF, avec un minimum de 153 000 $ à 29 ans, après une saison de 57 plaqués, cinq interceptions et deux touchés. Il pourrait facilement penser à lui, mais il choisit encore de parler pour le monde d'ici.

Son message cette semaine est simple : avant de huer un gars de chez nous, rappelez-vous le chemin qu'il a dû prendre.

Montembeault vient de passer par des soirées où il s'est fait ridiculiser au Centre Bell, où certains lui ont servi le « traitement Patrick Roy ». Dequoy, lui, répond avec un chandail, un sourire et beaucoup de respect.