Martin St-Louis sous le feu des critiques: ses choix en cours de match font encore jaser
Crédit photo: Eric Bolte-Imagn Images
Hier soir, le Centre Bell a grondé et ce n'était pas seulement à cause du 7-0 des Stars contre le Canadien.
En l'espace de deux matchs, le Tricolore s'est fait écraser 5-1 par les Kings puis 7-0 par Dallas, pour un cumulatif de 12-1 en défaveur de Montréal.
Ces deux défaites d'affilée mettent fin à une longue séquence de points, et le CH a maintenant perdu quatre de ses cinq derniers duels, lui qui trônait récemment en tête de la division Atlantique.
Face aux Kings mardi, la seule lueur est venue du but de
Josh Anderson, dans un match où Los Angeles a encore confirmé son emprise sur Montréal avec un neuvième gain de suite contre le CH.
Deux jours plus tard, Dallas a marqué quatre fois en deuxième période et a transformé une soirée normale de saison en véritable cauchemar pour les partisans.
Ce qui fait jaser aujourd'hui, ce n'est pas seulement le score mais la façon dont le banc a été géré.
Jakub Dobeš a accordé cinq buts sur huit lancers avant d'être remplacé par
Samuel Montembeault, qui a cédé deux fois en troisième. Plusieurs partisans auraient aimé voir un temps d'arrêt plus tôt ou un message plus clair envoyé au groupe au moment où le match a commencé à déraper.
Martin St-Louis au centre des critiques, mais à un tournant important
Sur X, un compte comme Habs Chronicle a résumé le malaise : Martin St-Louis est perçu comme un bon coach, mais on lui reproche de tarder à utiliser le temps d'arrêt ou à brasser ses trios quand la tempête se lève.
Ce genre de message revient souvent depuis le début de la saison, et il touche une corde sensible à Montréal, où chaque décision derrière le banc est examinée à la loupe.
Il faut rappeler que St-Louis vient tout juste d'atteindre le plateau des 300 matchs derrière le banc du Canadien, à 50 ans. La saison dernière, il a ramené le CH en séries pour la première fois depuis 2021 avec une récolte de 91 points, une progression de 15 points par rapport à l'année précédente, ce qui lui a valu une place parmi les finalistes au trophée Jack Adams.
Avec un salaire annuel estimé à 2,9 millions de dollars, dans le top 10 des entraîneurs les mieux payés de la ligue, la pression est inévitablement plus forte quand l'équipe s'effondre comme lors des deux dernières rencontres.
Ce qui alimente aussi la frustration, c'est le contraste avec la semaine dernière, quand le Canadien a effacé un déficit de 3-0 contre les Flyers avant de s'incliner 5-4 en fusillade, après une série de six gains consécutifs en prolongation ou en tirs de barrage.
On avait alors l'impression que le CH ne lâchait jamais, peu importe le tableau indicateur.
Aujourd'hui, les partisans veulent revoir cette étincelle et ils souhaitent que leur entraîneur fasse sentir sa présence plus tôt quand le vent tourne.
Malgré les critiques, Martin St-Louis reste un jeune coach dans la LNH, encore en apprentissage avec un groupe tout aussi jeune.
La route s'en vient, loin du bruit du Centre Bell, et ce voyage pourrait offrir exactement l'espace nécessaire pour qu'il ajuste sa gestion des matchs et pour que le Tricolore se replace rapidement.
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